Vivre avec les TOC : Témoignage et guidance spirituelle

Vivre avec les TOC témoignage et guidance spirituelle
TOC Trouble Obsessionnel Compulsif - Témoignage Jean Claude Dewulf

Vivre avec les toc témoignage et guidance spirituelle

⚠️ Avertissement Important

Les informations partagées dans cet article sont basées sur mon expérience personnelle avec les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et ne constituent en aucun cas un avis médical. Je ne suis pas médecin et ne prétends pas l’être.

Ce contenu ne remplace pas une consultation avec un professionnel de santé qualifié. Si vous souffrez de TOC ou de tout autre trouble psychologique, il est fortement recommandé de consulter un médecin, un psychiatre ou un psychologue.

Mon accompagnement se limite à l’écoute bienveillante, la guidance spirituelle et le soutien émotionnel dans le cadre de mes compétences de voyant-médium.

Vivre avec les toc témoignage authentique : après quarante années d’expérience en tant que voyant-médium, j’ai accompagné de nombreuses personnes dans leur cheminement personnel. Aujourd’hui, je partage mon témoignage sur vivre avec les toc (troubles obsessionnels compulsifs), un sujet que je connais intimement pour avoir moi-même vécu avec ce trouble pendant de nombreuses années. Ce témoignage sur vivre avec les toc vous aidera à comprendre que vous n’êtes pas seul.

Vivre avec les toc témoignage : comprendre le quotidien avec ce trouble

Les troubles obsessionnels compulsifs, communément appelés TOC, touchent de nombreuses personnes dans leur vie quotidienne. Mon témoignage sur vivre avec les toc vous montrera que vous n’êtes pas seul face à ce trouble. Vivre avec les toc témoignage personnel comme le mien aide à mettre des mots sur la souffrance.

Le trouble obsessionnel compulsif se manifeste par une répétition de gestes que l’on effectue sans avoir la possibilité de les réfréner. Ces rituels s’imposent à nous, créant une pression psychologique intense tant qu’ils ne sont pas accomplis.

Témoignage vivre avec les toc : les manifestations au quotidien

  • Le lavage compulsif des mains : se laver les mains trois, quatre, cinq fois de suite pour que la pulsion s’estompe et se sentir enfin apaisé.
  • Le nettoyage excessif : nettoyer chaque jour sa maison de la cave au grenier, dans les moindres recoins. La maison peut être propre, mais si le rituel n’est pas accompli à fond, il devient impossible de vaquer à d’autres occupations.
  • L’évitement des fissures : ne pas pouvoir marcher sur les fissures ou crevasses d’un trottoir, marchant la tête baissée pour faire attention où poser les pieds.
  • L’alignement des objets : ne pas pouvoir supporter de voir un objet qui ne serait pas posé dans un certain alignement, ou au contraire, ne pas supporter des objets trop bien alignés et s’empresser de les déplacer pour faire descendre la pression.
« Si ces exemples de rituels ressemblent aux vôtres, si vous en avez d’autres toujours réalisés dans une répétition illogique, alors vous faites partie de ce groupe de gens qui souffrent de ce trouble. Et sachez que vous n’êtes pas seul. »

Vous n’êtes pas seul face aux TOC

Si vous pensiez être seul à avoir ce trouble, vous devez en ce moment être rassuré : les TOC sont très répandus chez les personnes un peu plus sensibles que la moyenne. Leur état émotionnel étant au-dessus de la norme, elles sont davantage sujettes à ce genre de désordres psychologiques.

Ce trouble pourrait s’appeler « rituels faux », car il ne sert à rien et embête celui qui ressent le besoin de le faire. Mais c’est aussi un « rituel » au sens où le TOC n’est rien d’autre qu’une protection soi-disant magique que l’on croit réaliser dans un seul but : désamorcer le négatif pour qu’il ne vienne pas noircir notre vie.

C’est un peu comme lorsqu’on était petit, dans le noir dans notre lit, et que l’on croyait qu’un monstre s’approchait pour nous manger. Nous fermions les yeux très fort et comptions jusqu’à dix pour que le monstre disparaisse lorsqu’on ouvrirait les yeux.

Comment naissent les TOC ? Comprendre le mécanisme

À l’origine, le TOC survient le plus souvent après un choc émotionnel. On ne s’en aperçoit pas tout de suite, mais le trouble s’installe petit à petit dans notre quotidien pour ensuite nous envahir toute la journée.

Il arrive un moment où le cerveau, lors d’un événement perturbant, se bloque, se grippe. Il coince sur la façon de gérer ce qu’il vient de vivre. Le cerveau aime apprendre et comprendre, mais il déteste apprendre sans comprendre, surtout lorsque le problème non résolu est du domaine des émotions.

Vivre avec les TOC : témoignage sur l’origine du trouble

Pensez à l’amoureux quitté qui se demande pendant un temps plus ou moins long le pourquoi de cet abandon. Un « pourquoi » sans réponse… Le cerveau se met alors dans une certaine pause – non pas une pause endormie, mais une pause sur un seul sujet : celui du pourquoi.

Voyez les rituels de l’amoureux quitté : il pense sans cesse à son amour, prend son téléphone en main comme si celui-ci sonnera plus facilement ainsi (chose ridicule, mais on le fait). Il peut aller dans les lieux où ils se promenaient tous les deux. Son émotion jusqu’aux pleurs peut se décupler juste en sentant le parfum qu’elle portait, s’arrêtant dans la rue, tétanisé pendant quelques secondes.

L’amoureux est dans une sorte de cercle infini et infernal, car le cerveau ne peut comprendre la soudaineté de la perte, l’abandon, l’angoisse de ce manque.

« Le trouble obsessionnel compulsif donne au cerveau une fausse réponse face à la douleur. Il nous propose d’adopter, d’exécuter des gestes, des rituels, comme unique solution face à l’angoisse. Le TOC devient comme un ami-ennemi : en le faisant, il nous soulage, mais nous savons bien au fond de nous que ce rituel n’a rien de magique. »

Mon témoignage personnel : vivre avec les TOC depuis l’enfance

Je crois qu’il est temps de vous partager comment le TOC est arrivé dans ma vie. Car l’histoire de ce petit garçon est la mienne. Ce petit garçon, c’était moi.

C’était la fin d’après-midi de la dernière journée d’école. Tout le monde était heureux : les grandes vacances étaient enfin arrivées. Le petit garçon que j’étais venait de finir sa classe de CE2 et se dirigeait vers le préau pour chercher son vélo.

Je rencontrai alors une élève de CM2, Myriam, qui était en train d’enlever l’antivol de son vélo. Elle me dit : « Toi, je t’ai vu rouler. Tu roules mal. Fais plus attention, car un de ces jours, tu vas te faire renverser par une voiture. »

Pour moi, plus petit qu’elle, qu’une fille me dise que je roulais mal en vélo était comme une insulte. Je répliquai : « C’est toi qui dois faire attention, car moi je roule mieux que toi ! » Je savais bien qu’elle avait raison, qu’elle voulait juste me mettre en garde pour mon bien. Mais elle était l’élève parfaite de l’école, avec des notes frôlant toujours le 20 sur 20, alors que mes bulletins plafonnaient dans la moyenne. Elle me prenait en quelque sorte une médaille alors que j’en avais si peu.

Le moment tragique arriva.

La petite fille de CM2 enfourcha son vélo et partit devant moi. Je ne la doublai même pas, par peur d’une remarque sur ma conduite. À un moment, nos routes se séparèrent : moi vers ma maison, elle vers la sienne.

Ce n’est que dans la soirée que j’appris ce qui lui était arrivé. Elle roulait convenablement sur la route, serrant bien à droite. Mais un camion livreur ne l’ayant pas vue serra lui aussi sa droite, et la petite fille passa sous les roues. Elle ferma les yeux pour toujours quelques minutes après.

J’entendis des rumeurs qu’une élève de mon école avait eu un accident. J’entendis le prénom « Myriam ». Je savais qu’il y avait deux filles de ce prénom dans mon école. Je voulais savoir si c’était elle ou l’autre. Après bien des suppliques et des crises de larmes d’angoisse, ma mère accepta que nous allions la voir sur son lit où elle reposait.

Ce jour-là, nous fûmes accueillis par sa maman si triste et sa petite sœur ne sachant pas ce qui se passait. Lorsque je m’approchai d’elle, je ne regardai pas tout de suite son visage. Je vis des sortes de petites planches de bois sous ses pieds pour les redresser, ses mains l’une contre l’autre comme en prière, les doigts si bien alignés. Cela me choqua.

Puis il le fallait : je posai mon regard sur le visage. C’était elle qui m’avait parlé sous le préau. Elle qui me disait que je roulais mal et que j’aurais un accident. Elle qui, quelques minutes plus tard, mourait sous les roues d’un camion. C’était Myriam, la petite fille modèle.

Pendant des jours, des semaines, je voyais en fermant les yeux son visage, ses pieds sur les planches de bois, ses mains trop serrées l’une contre l’autre.

C’est alors que, rempli d’angoisse, je reçus mes premiers TOC. Ces premiers rituels, des sortes de rituels faussement magiques pour conjurer le mauvais sort. En les faisant, je pensais que grâce à ça, rien de la sorte n’arriverait aux gens que j’aime, que cela n’arriverait pas à mes parents, mes frères et sœurs.

Bien plus tard, on m’a dit que peut-être mon inconscient avait cru être le chat noir, le porte-malheur de cette petite fille, et que mon inconscient n’avait d’autre parade pour annuler le mauvais sort que de faire des rituels magiques.

Je n’oublierai jamais cette petite fille du nom de Myriam.

Ma vidéo complète sur les TOC : 17 minutes de témoignage

Je vous invite à écouter l’émission radio que j’ai réalisée sur ce thème, mise en image pour cette vidéo. Un témoignage authentique de 17 minutes pour comprendre ce trouble de l’intérieur.

Cette émission est dédiée à la mémoire de Myriam.

Témoignage vivre avec les toc : pourquoi j’ai créé cette émission

J’ai voulu contribuer, à mon niveau, à expliquer cette souffrance, ce trouble, pour que vous puissiez y mettre un nom. Pour que vous ne vous croyiez plus fou ou différent.

C’est en mettant un nom à son ennemi que l’on peut mieux le combattre.

J’ai créé ce contenu pour vous qui ressentez cette gêne, cette angoisse. Son nom, c’est TOC : Troubles Obsessionnels Compulsifs.

Une clé pour commencer à se libérer des TOC

Il serait triste de finir cet article sans donner une clé, une possible piste pour apaiser vos rituels. Tout d’abord, je sais que vous savez qu’ils ne servent strictement à rien. On ne peut empêcher le fil de l’eau. Vous n’êtes pas un barrage, vous n’y pouvez rien, et vous le savez.

La technique de résistance progressive :

Il suffit, alors que vous êtes prêt à faire vos rituels, de vous en empêcher – ne serait-ce que 5 minutes. Puis dites-vous : « Je ne le fais pas. » Pas dans la seconde où vous ressentez cette pulsion.

Je sais, ce n’est pas facile. Mais il faudra combattre ce trouble en l’empêchant d’être satisfait à la seconde où il le demande.

Exemple concret

Si vous ne pouvez pas marcher sur un trottoir avec plein de fissures dans le sol, et que vous vous efforcez de passer sur les dalles plates en faisant très attention de ne pas mordre sur les crevasses, eh bien forcez-vous à poser le pied sur l’une d’entre elles – même si c’est à l’encontre de votre TOC.

Faites-le, et vous verrez par vous-même que rien de mal ne se passe. Vous aurez franchi le pas, trahi le contrat. Le contrat du TOC, c’est de faire à la lettre ce qu’il dicte. Mais vous le savez bien, ce contrat ne vaut rien.

Il est temps, petit à petit, de reprendre votre liberté.

Le chemin de la libération

À force de ne plus obéir à votre TOC, le cerveau va se déshabituer petit à petit pour oublier de vous imposer ces gestes illogiques. Il faut du courage, le chemin est long, mais votre trouble s’estompera pour vous laisser tranquille.

Bien sûr, en cas de trop forte angoisse au-dessus de la norme, il se peut qu’il revienne vous embêter. Mais dans la vie de tous les jours, il sera calme et ne vous imposera plus ce qu’il vous imposait dans le temps.

⚠️ Important : Consultez un professionnel

Ces conseils sont issus de mon expérience personnelle et ne remplacent en aucun cas un suivi médical professionnel. Pour les TOC sévères ou handicapants au quotidien, il est indispensable de consulter un psychiatre ou un psychologue qui pourra vous proposer une thérapie adaptée (TCC, thérapie cognitivo-comportementale, médicaments si nécessaire, etc.).

Mon accompagnement en tant que voyant-médium

En tant que voyant-médium avec 40 ans d’expérience, je propose un accompagnement complémentaire basé sur l’écoute bienveillante et la guidance spirituelle. Mon rôle n’est pas de soigner les TOC (cela relève de la médecine), mais d’offrir :

  • Une écoute empathique : ayant vécu moi-même avec des TOC, je comprends profondément ce que vous traversez.
  • Un accompagnement spirituel : explorer les blocages énergétiques ou émotionnels qui peuvent être liés à vos rituels.
  • Des techniques de relaxation : exercices de bien-être pour apaiser l’anxiété.
  • Une guidance personnalisée : vous aider à comprendre les origines émotionnelles possibles de vos angoisses dans le cadre de mes perceptions extrasensorielles.

En tant que voyant, je peux percevoir certains blocages émotionnels ou énergétiques qui peuvent accompagner les TOC. Cette approche complémentaire vise le bien-être global, mais ne remplace jamais un suivi médical.

« Mon objectif est de vous accompagner sur votre chemin de mieux-être, en complément d’un suivi médical approprié. Ensemble, nous pouvons explorer les dimensions émotionnelles et spirituelles de votre vécu. »

Pour aller plus loin : références et ressources

Comprendre les TOC sur le plan médical

Je vous recommande de consulter la page Wikipédia sur les troubles obsessionnels compulsifs pour une approche scientifique et médicale complète.

Le film « Pour le meilleur et pour le pire » (1997)

Ce film avec Jack Nicholson et Helen Hunt offre une représentation touchante et réaliste d’un personnage vivant avec des TOC sévères. Une œuvre qui aide à comprendre ce trouble de l’intérieur, avec justesse et sensibilité.

Questions fréquentes sur les TOC

Peut-on guérir des TOC ?

Selon les professionnels de santé, les TOC peuvent être considérablement réduits grâce à une thérapie adaptée (notamment la thérapie cognitivo-comportementale) et parfois des médicaments. Chaque parcours est unique, et un suivi médical est essentiel.

Les TOC sont-ils héréditaires ?

Des études suggèrent qu’il existe une composante génétique dans les TOC, mais l’environnement et les événements de vie jouent également un rôle important. Consultez un professionnel pour une évaluation personnalisée.

Un voyant peut-il aider avec les TOC ?

En tant que voyant-médium, je peux offrir une écoute bienveillante, une guidance spirituelle et un accompagnement émotionnel. Cela peut être un complément précieux à un suivi médical, mais ne le remplace jamais. Mon rôle est d’explorer avec vous les dimensions émotionnelles et énergétiques de votre vécu, dans le respect total de votre parcours de soins.

Besoin d’une écoute bienveillante ?

40 ans d’expérience au service de votre bien-être émotionnel et spirituel

Je propose des accompagnements personnalisés pour vous aider à mieux comprendre vos blocages émotionnels et énergétiques, en complément d’un suivi médical approprié.

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Mon témoignage vivre avec les toc : conclusion et accompagnement

Les troubles obsessionnels compulsifs ne sont pas une fatalité. Ils sont le signe que notre cerveau a trouvé une réponse inadaptée face à une douleur trop grande. Comprendre cela, c’est déjà faire un pas vers la libération.

Vous n’êtes pas fou, vous n’êtes pas seul, et vous n’êtes pas défini par vos rituels. Vous êtes une personne sensible qui a traversé un choc émotionnel, et votre cerveau a développé ce mécanisme de protection.

Aujourd’hui, avec le recul de mes 40 années d’expérience et de mon propre cheminement avec les TOC, je peux vous dire que le chemin de la libération existe. Il demande du courage, de la patience, et surtout un accompagnement adapté.

« N’ayez pas honte de vos TOC. Ils racontent une histoire : celle d’une âme sensible qui a tenté de se protéger comme elle le pouvait. Maintenant, il est temps d’apprendre d’autres façons de gérer l’angoisse. »

Que vous choisissiez un accompagnement médical (fortement recommandé), un soutien spirituel, ou les deux, l’essentiel est de ne pas rester seul face à ce trouble. Parlez-en, mettez des mots dessus, et osez demander de l’aide.

Pour me contacter

Si vous souhaitez une écoute bienveillante, un accompagnement spirituel pour explorer les dimensions émotionnelles de votre vécu, ou simplement partager votre expérience avec quelqu’un qui comprend ce que vous vivez, je suis disponible pour vous accompagner.

Vous pouvez me contacter via :

Rappel final

Cet article représente mon témoignage personnel et mon approche d’accompagnement spirituel. Il ne constitue en aucun cas un traitement médical. Pour tout trouble psychologique, consultez un professionnel de santé qualifié (médecin, psychiatre, psychologue).

Mon accompagnement se limite à l’écoute, la guidance spirituelle et le soutien émotionnel dans le cadre de mes compétences de voyant-médium.

Cette page est dédiée à la mémoire de Myriam, et à toutes les personnes qui luttent chaque jour avec les TOC.

2 ont commenté « Vivre avec les TOC : Témoignage et guidance spirituelle »

  1. Sujet très interressant
    Serai t’il possible en voyance ou guidance de voir d’où viennent les tocs de ma fille.
    Et surtout ses angoisses qui lempêchent de faire beaucoup de choses.

    1. Oui tout à fait Jessica.
      Les toc viennent de trop grandes angoisses. Un choc, une incompréhension totale sur un fait vécu et qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus pour le comprendre. Quand le cerveau bloque c’est qu’il se met en mode protection.
      Bien sur je peux essayer de voir en voyance d’où viennent ses toc. Courage à elle.

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